L’impact de la situation sanitaire sur la médiation documentaire et l’enseignement de la documentation, la question du retour dans l’établissement et de la réouverture du CDI, voilà une partie du programme de la session de travail à distance des documentalistes relais du Réseau Ticeur.
Dans ces temps étranges, parler de ce que l’on vit nous préserve des approximations généralistes et nous garde au plus de la réalité du quotidien.
Le protocole sanitaire est clair et contraignant. Les livres seront en quarantaine, les masques et les distances obligatoires, la désinfection régulière, les prêts limités, les interactions aussi… Mais ces contraintes ouvrent des horizons pour de nouvelles médiations.
Si tu ne peux venir au CDI, le CDI viendra à toi !
D’autres lieux seront investis, les couloirs, les fenêtres des bâtiments pour les expos, les salles de classe pour les cours, tout l’espace de l’établissement via la diffusion de podcast et vidéos, QRCODE …
La variabilité de l’espace et du temps est une chance pour faire autrement et autre chose. Webradio, portails d’informations, publications en ligne, murs de ressources, défis, concours, photos, textes et vidéos sont autant d’occasions d’apprendre.
L’alternance pédagogique : présentiel/distanciel, le numérique permet de renverser les cours et les classes, le CDI peut sortir de ses murs, les projets sont nombreux, les expériences fécondes.
Les portails documentaires en ligne ont permis d’éviter la rupture, ils renforceront la continuité.
Le documentaliste quand il n’enseigne pas, vient en appui de l’équipe éducative, et la période a montré des demandes accrues dans l’accompagnement à l’orientation, la communication numérique, le traitement de l’information, l’utilisation des outils numériques.
Ressources en ligne, accompagnement individualisé, accueil personnalisé…les possibles sont multiples…
Mêmes virtuelles ces journées ont été créatives et réconfortantes.
Des articles sur le site TICEUR permettront de partager plus précisément ce travail.
En conclusion : continuer, nous ne nous sommes jamais arrêtés, et oser l’invention.